Jusqu’à récemment, l’ambiance dans les prisons du monde entier étaient morose. En effet, les gardiens étaient sous tension du fait d’assister à des exécutions ou d’y contribuer. Heureusement, la France, au courant et soucieuse de cette situation internationale, a proposé aux États qui pratiquent encore la peine de mort de créer une loi autorisant la diffusion de musiques de danse pendant la mise à mort. Cette proposition, saluée par les premiers concernés, a vite été adoptée aux États-Unis, en Chine et en Corée du Nord, faisant des étincelles ! Événement inattendu, ces pays dédicacent l’idée française en passant exclusivement des tubes de Claude François !
« Ce fut le coup de foudre », nous raconte le président du Service fédéral d’exécution des peines de la Fédération de Russie (FSIN), ravi de voir ses subordonnés retrouver la joie de vivre. « Les exécutions manquaient de vie. Elles étaient bien plus amusantes au Moyen Âge. Pendant qu’on écartelait le condamné, la populace dansait et festoyait, exprimant la joie de se débarrasser d’un fauteur de troubles, coupable ou non. Aujourd’hui, les musiques de Claude François rechargent les batteries de nos employés et de nos condamnés. En même temps, il est difficile de rester insensible à cette voix mélodieuse et électrisante. Certes, nous ne comprenons pas les paroles, mais qu’importe, le cœur y est ! Bon je vous laisse, je dois me rendre à la prison de Lefortovo pour assister à l’exécution d’un traitre politique. Il est prévu de passer « Ce n’est qu’un au revoir ! », chic ! »