INTERDICTION DU LANCER DE NAIN : 2 000 SPORTIFS TOUJOURS SANS EMPLOI
par Lazerman · 9 mars 2025
Banni dans les années 90 et interdit officiellement depuis 2014, le lancer de nain s’inscrivait comme l’un des divertissements phares des discothèques et des bars. Comme son nom l’indiquait, l’objectif visait à lancer le nain de son équipe le plus loin possible dans le but de remporter divers prix. Lanceurs et lancés vivaient en parfaite harmonie jusqu’au jour où des manifestants se sont plaints sur le manque de respect de la « dignité humaine » de ce passe temps. Pfff… Chose dite, chose faite, la loi est votée et des milliers de nains et d’haltérophiles ont perdu leur travail et ont du se reconvertir. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les témoignages sont inquiétants.

On recense plus de 2 000 nains en France. Il est difficile de savoir combien parmi eux servaient de projectiles mais il y en avait suffisamment pour que le lancer de nains devienne un sport populaire et même international ! En effet, la compétition la plus célèbre reste le championnat du monde de 1986 en Australie. Nous avons eu la chance d’interroger d’anciens professionnels sur leur situation actuelle.
« C’était le bon vieux temps. Nous utilisions notre différence comme une force. Nous étions adulés, respectés et admirés. Que de soirées inoubliables à rendre les gens heureux. Mais maintenant c’est fini. On nous regarde de haut. Les entreprises refusent d’embaucher des individus de notre constitution. Des dizaines d’associations nous courent après dans l’unique but de nous rappeler que nous sommes inférieurs. Elles nous forcent même à participer à leurs campagnes de sensibilisation sur les handicapés alors que nous voulons juste vivre comme les autres ! », déclare en larmes un nain anonyme.
Que ce soit sur le plan économique ou social, la vie des nains est désormais difficile. Une pétition qui a déjà atteint plus 4 000 signatures est actuellement en ligne pour la réhabilitation du lancer de nain. Il est impossible de savoir si le Ministère du Travail prendra en considération la situation des nains en France en raison de représailles des associations pour l’insertion des handicapés, toujours fermées sur ce sujet.