IL A OSÉ MANGER DES FRITES SANS SAUCE DANS UN FAST-FOOD. IL EST MAINTENANT HAÏ PAR LA TERRE ENTIÈRE

"C'est une honte !", "Il mérite la mort !", "Pauvre jeunesse !", "Qu'il finisse dans la friteuse !"

Léon Faiçaphette, fonctionnaire de 28 ans vit un véritable calvaire depuis ces derniers jours. En effet, lors d’un repas chez McDonald’s avec des amis, il aurait choisi des frites sans sauce. Cela veut dire ni ketchup, ni moutarde, ni mayonnaise, ni sauce samouraï… Rien, nul, vide, nada, que niet, bredouille, le néant… Vous l’aurez compris, il était évident que cet étrange individu allait se faire blâmer par toutes les personnes présentes dans l’établissement. Et c’est bien fait pour lui ! Comment ce genre de personne peut exister ? Même les tueurs en série sont plus humains que lui !

L’information s’est vite répandue sur le net et aux actualités. Monsieur Faiçaphette doit maintenant vivre isolé dans son 28m² pour éviter les lancers de tomates, de débris ou autres objets tâchant ou coupant. De plus, il reçoit régulièrement des menaces de mort et sa famille refuse de lui parler. Il vient même d’être licencié en raison de cette attitude préjudiciable. Bref, il n’a eu que ce qu’il méritait. Notre reporter est entré chez lui pour l’interroger en direct et comprendre son attitude étrange.

« Je n’aime pas la sauce, c’est tout ! », dit Léon en pleure. « Je veux juste profiter de la saveur des frites sans devoir ajouter un goût différent. Je n’ai pas besoin d’assaisonner ma barquette. » Notre reporter n’a pu s’empêcher de lui mettre une claque. Entendre ce genre d’appétence le révulse. Il est clair que nous avons affaire à un cas hors-norme. S’il est vrai qu’une frite est délicieuse sans sauce, aucun humain n’a pensé la manger nature. La sauce est ce qui sublime le goût et elle est personnalisable vu le nombre de parfums proposés sur le marché. Il est difficile de comprendre la pertinence de ces arguments.

Alors que notre reporter vient de prévenir qu’il va quitter les lieux, le FBI entre avec fracas dans l’appartement et embarque Léon Faiçaphette. Il était temps que les forces armées arrêtent cet énergumène. Ah ! Notre reporter nous informe que le FBI l’emprisonne dans la zone 51. Selon les scientifiques, il est fort probable que cette personne ne vienne pas de notre planète. Cela expliquerait ses préférences énigmatiques. Si notre journal a pu réellement entrer en contact avec un extraterrestre, il est clair que nous finirons nos jours aux Bahamas avec notre étoile sur Hollywood Boulevard. Vivement les résultats !

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